Le concept
wáng est un comptoir asiatique ouvert à l’année en plein cœur du village de Megève : un endroit “Japan style”, cool et intimiste, brut et épuré, d’une simplicité élégante, où il fait bon s’asseoir, en toute saison, à toute heure de la journée, seul, en famille ou entre amis.
Un écrin iodé, imaginé par Jérôme Foucaud (LE TIGrr) et mis en scène par Astrid Maillet-Contoz (Scarlett, Roots Palace…) ; un lieu minimaliste élégant où chaque détail a été minutieusement étudié pour offrir un mini bout de Japon ultra-coquet à Megève.
La cuisine
Une carte courte, bien exécutée, sans prix délirants : des sashimis fondants soigneusement tranchés, des sushis réalisés minute, devant les clients, une soupe miso et des ramens diablement parfumés, un curry japonais gourmand, d’affolants gyoza croustillants, des edamamés, une salade d’algues, des tartares de poissons, et en produit star, le hand roll, sorte de long maki à attraper à pleines mains, à déguster avec les doigts (comme la tradition l’exige !).
Hand roll, n.m : Plat japonais – Rouleau préparé à la main par le chef à partir d’une algue de nori croustillante remplie de riz japonais tiède et vinaigré, qui lui-même enlace un poisson tartarisé.
L’expérience
Plutôt dîner feutré en amoureux ou table de potes autour de petites assiettes à partager ?
Plus qu’un énième comptoir à sushis sophistiqué, wáng joue la carte de l’izakaya, les fameux pubs tokyoïtes où l’on vient grignoter de petites assiettes et siffler de la bière ou du saké entre copains… Le bar à tapas made in Japan, en somme, avec un twist de chic et décontraction en plus, si propres au savoir-faire de Jérôme Foucaud et de sa team.
Le décor
Chez wáng, le cadre est un clash patient et harmonieux entre des éléments qui prennent leurs racines dans la culture traditionnelle du Japon, et les accessoires et pièces de mobiliers qui habillent le lieu.
Visite des lieux avec Astrid Maillet-Contoz, décoratrice :
” Nous avons voulu créer un endroit minimaliste, zen, mystérieusement chaleureux, contemporain et intemporel : Une enveloppe minérale et organique : des murs de pierre brute, un sol en bois massif, un grand miroir, un long bar en pierre et menuiserie… et, suspendus au plafond, 6 sphères vintages orangées qui diffusent une lumière paisible.
Un vocabulaire « contemporain » en termes de mobilier et accessoires, des pièces fortes et uniques : un paravent 1970 chiné dans une foire, d’authentiques tables Collection “Les Arcs” signées Charlotte Perriand 1960… Sur table, des céramiques de toutes les couleurs, des plats en noyer brut, des galets pour poser ses baguettes et puis peu, très peu, de superflu…”